Skip to main content

Call for papers: International Theatre Studies Conference


Deadline : 15 September 2013Drama utopia and stage (re)construction forms

International Theatre Studies Conference, University of Arts Tîrgu-Mureș (Romania)

20 -23 November 2013

In the 16th Century, utopia covered literary and philosophical works that imagined a human favorable world, as for Thomas Morus’s work in which 54 cities, built according to an ideal, could host the dreams of universal welfare. In that time, as well as today, the crystal clear image of an utopian world was the island; a precise, bound land belonging to a state that reached the happiness goal for its citizens. In an utopian world, language is (ex)changing, forcing the norm-followers to return to imaginary. Today, after centuries of questions and questionable answers, the roles have exchanged, the social and the moral re-prioritised, and together with the loss of contact with reality, the reflected image and the theatre-in-theatre have established global features prone to stage representation. Through theatre utopia, fiction restores as speculative artistic expression, while the spectator dives in a purely fictional universe that protects him/her (at least for some moments) against weathering reality. The drama of today seems to be transgressive undergone without primary artistic intentions, giving the representation the vitality of the simulacrum.Drama starts with creating surfaces and ends with becoming more real than the reality. Both fictitious and real, the modern stage space invokes the privileged ontological status: opening to audience in a trompe-l’óeil where actors, refusing to be mimetic devices, try to find themselves among the spectators. In drama, abandoning the utopia means abandoning the augmented world. The stage creator should get rid of symbolical canons and go beyond  distancing utopia (with its tactics) and imaginary (with its traces). The advantage of theatre representation would be the total freedom from the beyond-the-stage reality. Does not imagination itself, with all its coverage, as the keel of beginnings, is hosting the utopian germs? Does it not host the germs of an idealised space, masked by the illusion of freedom? Further more, does the drama utopia reflect or refract the truth to which we all aspire? Our conference aims to bring together teachers, researchers, PhD students preoccupied with the resources and perspectives of drama twined with utopia. We will also consider the valuable presence of those who are involved in different areas of academic debate interested in this unaltered topic: utopia.The proposals (about 400 words), in French or English, accompanied by a short biography of the author, should be sent by email (Word document) to Sorin Crisan (si_crisan@yahoo.com) and Eugen Pasareanu (eugen.pasareanu@yahoo.com), prior to September, 15, 2013.Proposals will be reviewed by a scientific committee which will make the selection before October 15, 2013. Paper publication is considered. The working languages ​​of the conference: French and English. Contact persons: Sorin Crisan, Eugen PasareanuWeb Address : www.uat.roAddress : Universitatea de Arte din Tîrgu-Mureş, 6, Köteles Sámuel St., 540057, RomaniaAppel à contributionDate limite : 15 septembre 2013

L’utopie du théâtre et les formes de la (re)construction scénique

Colloque International dans les Sciences du Théâtre à l’Université des Arts de Tîrgu-Mures (Roumanie)

20-23 novembre 2013

Appel à contribution Au XVIe siècle, l’utopie désignait les œuvres littéraires et philosophiques qui imaginaient un monde propice à l’humain, tels les travaux de Thomas Morus, où 54 villes, construites selon un idéal, pourraient abriter les rêves du bien-être universel. De nos jours, comme alors, l’image la plus distincte de l’utopie est celle d’une île, d’un endroit nettement limité, d’un «Etat » où le désir de bonheur des citoyens est accompli. Dans un monde utopique, le langage se transforme, en obligeant ceux qui acceptent ses normes de revenir aux ressources de l’imaginaire. Aujourd’hui, après plusieurs siècles de questions et de réponses dubitatives, l’inversion des rôles, le renforcement des priorités sociales et morales, le paradoxe qui découle de la relation entre l’ordre et le carnavalesque, la déréalisation, dans le pur sens psychanalytique ou, au contraire, dans le sens décourageant de perte du contact avec la réalité, l’image reflétée et celle du théâtre dans le théâtre établissent quelques traits d’un monde entièrement prédisposé aux représentations scéniques. Alors que, par l’utopie du théâtre, la fiction est rétablie d’une manière artistique, spéculative, à travers le théâtre utopique, le spectateur plonge dans un univers de la pure fiction, un univers qui le protège – ne serait-ce que pour quelques instants – des intempéries du réel. Le théâtre d’aujourd’hui semble l’objet de quelques séries transgressives, qui n’ont rien à faire avec les intentions artistiques premières, offrant, avant tout, la vitalité du simulacre. Le spectacle commence par créer des apparences et finit par devenir plus réel que la réalité qui l’a engendré. « Fictif », et en même temps « réel », l’espace de la scène moderne invoque un statut ontologique privilégié : il ouvre ses portes vers le public, dans un trompe-l’œil dont les comédiens, en refusant d’être de simples dispositifs mimétiques, profitent dans leur tentative de se retrouver parmi ceux de la salle. Dans le théâtre, renoncer complètement à l’utopie, signifie abandonner l’horizon d’un monde augmenté. Ce qui reste au créateur scénique, c’est de se libérer des canons des symboles et de dépasser le stade de la distanciation de l’utopie (et de ses stratégies) de l’imaginaire (et de ses traces insolites). Par conséquent, l’atout de la représentation théâtrale consisterait dans sa pleine liberté par rapport au réel qui existe au-delà de la scène et aux inadvertances qui en dérivent. Or, n’est-ce pas l’imagination même celle qui abrite – comme une arche originelle – les germes de l’utopie, d’un espace idéalisé, entouré par l’illusion de liberté ? Ou encore, cet espace de l’utopie du théâtre reflète-t-il ou réfracte-t-il la vérité ? Notre colloque vise à réunir, dans un espace commun de discussions, des enseignants-chercheurs, des directeurs de recherche, des doctorants, des personnes qui s’intéressent aux ressources, aux valeurs et aux perspectives de l’art du théâtre, en relation avec celles de l’utopie. Nous considérons également utile la participation au colloque de ceux qui, situés dans d’autres zones des débats académiques, pourront entrer en dialogue sur ce thème qui conserve inaltérée son actualité : l’utopie. Les propositions de communications (400 mots environ), en français ou anglais, accompagnées d’une notice biographique de leurs auteurs, sont à envoyer par courrier électronique (document Word) à Sorin Crisan (si_crisan@yahoo.com) et Eugen Pasareanu (eugen.pasareanu@yahoo.com) jusqu’au 15 septembre 2013. Les propositions seront examinées par un comité scientifique qui rendra son avis avant le 15 octobre 2013. Une publication est envisagée. Les langues de travail du colloque : le français et l’anglais. Responsables : Sorin Crisan, Eugen Pasareanu Url de référence : http://www.uat.ro Adresse : Universitatea de Arte din Tîrgu-Mureş, Str. Köteles Sámuel nr. 6, 540057 (Roumanie)